Combien de fois avez-vous oublié votre sac réutilisable avant d’aller faire vos courses ? Et combien de fois n’en avez-vous pas pris en pensant que vous n’allez que faire que très peu de courses ?
L’interdiction d’usage des sacs plastiques non réutilisables en France en juillet 2016 a introduit de nouveaux types de sacs, qu’ils soient en papier ou en plastique d’origine végétale compostables.
À côté, nos voisins anglais n’ont plus accès aux sacs plastiques gratuits : ils doivent payer 5p depuis Octobre 2015, ce qui en a fait chuter l’utilisation de 83%. Plus loin dans le monde, à Hong Kong, l’utilisation a chuté de 90% avec le même système.
Un grand nombre de pays, développés ou en développement, ont également banni l’usage de sacs plastiques non-réutilisables.
Au World Oceans Summit de cette année, à Bali, l’Indonésie, la deuxième source de pollution des océans par le plastique après la Chine, s’est engagé à dépenser un milliard de dollars par an afin de réduire les déchets plastiques, sacs plastiques inclus, pour la campagne des Océans Propres de l’ONU.
Les avantages de la réduction de l’utilisation des sacs plastiques sont évidents : ces derniers dégradent l’environnement, visuellement comme écologiquement, pour la faune sauvage tout comme pour la faune marine. Les sacs plastiques ne sont par contre qu’une partie du problème, puisque les déchets plastiques sont divers : bouteilles, gobelets pour le café, pailles et autres emballages. On estime à 255 millions de tonnes le poids de déchets plastiques produit chaque année, sur lesquels 4.8 à 12.7 millions vont finir dans les océans, d’après une étude publiée par le magazine Science en 2015.
En se tournant vers les produits réutilisables et biodégradables, nous réduisons notre consommation d’énergie et notre production de gaz à effet de serre en plus de conserver les ressources naturelles.
En tant que consommateurs, est-il vraiment possible de faire une différence ? Ces solutions fonctionnent-elles ?
Energies renouvelables
La transition vers des énergies plus propres, dites renouvables, permet de se passer de l’énergie fossile. L’hydroélectrique, les énergies éoliennes et solaires font partie de ces énergies propres. En France, 14.9% des énergies produites en 2015 étaient renouvelables, derrière l’objectif fixé de 17%.
Les investissements dans les énergies renouvelables atteignent des chiffres records dans le monde entier, et ils ont dépassé le double de ce qui a été dépensé dans les centrales à gaz ou à charbon en 2015. D’après les données publiées par le REN21 (Renewable Energy Policy Network), l’utilisation d’énergies renouvelables est passée de 5 gigawatts en 2005 à 227 GW en 2015. Les autres énergies renouvelables ont montré des évolutions comparables :
En combinant toutes ces énergies, la part d’énergie renouvelable n’a atteint que 19.2% de la production mondiale en 2015, avec la majeure partie des biofuels utilisés dans les pays en développement (notamment le bois), alors que les énergies fossiles ont quant à eux occupé 78.3% en 2014.
La part d’énergie renouvelable croît rapidement, avec des coûts réduits grâce à une technologie qui évolue et qui rend la production d’énergies solaires et éoliennes plus efficace. Entre 1990 et 2014, la production d’énergie photovoltaïque a augmenté annuellement de 46%, l’éolienne 24% et le solaire thermique de 12% d’après l’agence internationale pour l’énergie.
Nous ne sommes pas encore prêts à faire le pas vers le 100% renouvelable car nous avons un problème de grande taille : nous ne controlons pas la météo ! Il est difficile de produire de l’énergie renouvelable en grande quantité car il faut de très grands espaces pour les fermes à énergie solaire ou éolienne.
La réduction de notre consommation est un facteur très important pour le développement durable. En 2016, chez Rentokil Initial, nous avons :
- amélioré de 6.4% notre consommation d’énergie pour nos véhicules
- réduit de 10.7% notre production de gaz à effet de serre
Lutte intégrée contre les nuisibles
Les techniques de lutte contre les nuisibles modernes se concentrent sur une approche plus éco-responsable connue sous le nom de lutte intégrée contre les nuisibles. Cette approche se focalise sur la prévention des nuisibles via la surveillance et l’identification des nuisibles, la prévention d’infestations grâce à des méthodes simples comme éliminer les sources de nourriture pour les nuisibles, améliorer le niveau d’hygiène et empêcher l’entrée avec des barrières physiques.
Utiliser des paliers pour déterminer la nécessité d’un service de lutte contre les nuisibles est également très important : dans certains secteurs comme dans l’agroalimentaire ou dans la santé nécessitent la tolérance zéro. Dans d’autres secteurs d’activité, la présence d’un ou deux insectes ne demande pas une intervention immédiate.
Les bonnes pratiques de dératisation consistent à limiter l’usage de pesticides parce que les risques que ces derniers causent à l’homme et à l’environnement sont plus grands que les bénéfices que l’on en tire. C’est d’autant plus vrai lorsque la même efficacité peut être atteinte par le biais de méthodes non toxiques, comme les pièges ou l’exclusion.
L’utilisation de pesticides
L’utilisation de pesticides comme partie intégrante de la lutte intégrée est importante et essentielle au contrôle des nuisibles qui peuvent être dangereux à l’homme en plus de détruire les denrées, endommager des structures et produire du stress.
Une résistance aux pesticides peut se produire, souvent dans le cadre d’un traitement mal préparé. Il y a eu un cas historique en Inde de résistance aux pesticides, mais en retour, les locaux ont pu développer des méthodes de traitement à base de microorganismes indigènes et autres ennemis naturels afin de protéger les fermes. L’Inde est un pionnier du biopesticide et en soutient l’usage ouvertement.
Les laboratoires locaux et les ONG ont joué un rôle très actif dans la promotion de l’usage de ces technologies saines et peu coûteuses, et un système de réglementation flexible en a facilité son succès. En effet, en Inde, la politique locale est d’utiliser des traitements non chimiques et biologiques afin d’outrepasser cette résistance depuis les années 1980. D’autres méthodes sont maintenant également utilisées, probablement en réponse à la qualité médiocre des produits biopesticides sur le marché.
En Europe, les instituts de réglementations dans le secteur des biocides commencent à se tourner vers la résistance envers les rodonticides afin de comprendre l’ampleur du problème, développer un usage durable de ces poisons et surtout assurer l’efficacité de ces produits pour une plus longue période.
Economisez l’eau
L’eau est une ressource précieuse qui manque dans beaucoup de pays dans le monde.
Les compagnies d’eau font aujourd’hui de leur mieux pour le développement durable, notamment en réduisant les fuites, en promouvant les économies d’eau courante, et en donnant des conseils sur l’utilisation de l’eau au quotidien. Par exemple, fermer le robinet lors du brossage de dents permet d’économiser 6 litres d’eau à la minute, et une douche courte n’utilise qu’un tiers de l’eau nécessaire à un bain. La collecte d’eau de pluie peut également servir à arroser les plantes dans le jardin, et l’eau savonneuse de la vaisselle peut parfaitement être utilisée sur les plantes.
L’utilisation de batteries
Les batteries sont au coeur de toutes les technologies portables dans notre monde de plus en plus connecté, qu’il s’agisse de téléphone, de jouets ou de lampe de poche, ou d’électroménager comme les aspirateurs, les perceuses et les outils de jardinage. Depuis quelques années, ces batteries se trouvent même dans l’automobile, et on rêve déjà d’avions électriques.
Les piles à usage unique existent encore, mais les batteries rechargeables sont de plus en plus efficaces depuis l’arrivée des batteries à acide et maintenant les batteries lithium-ion. Les batteries rechargeables sont relativement peu chères à l’achat, mais nécessitent tout de même d’être remplacées après quelques années.
L’utilisation de produits de nettoyage et détergents
La majorité des produits de nettoyage pour la maison sont conçus pour être vidés dans l’évier ou dans les toilettes et finissent dans les égoûts. Les industries qui produisent ces produits doivent se concentrer sur le développement durable et encourager les consommateurs à adopter des pratiques de nettoyage plus éco-responsables.
Par exemple, la législation européenne met en place un niveau minimum de dégradabilité pour les détergents. Les avancées technologiques ont permis la création de produits plus écologiques, comme des savons plus concentrés et des emballages rechargeables.
Ces améliorations consomment moins d’énergie à être produites et transportées, tandis que les emballages rechargeables et/ou recyclables réduisent les dégâts à l’environnement.
Protéger la planète
Le développement durable reste un sujet important pour nous assurer que notre utilisation des ressources naturelles ne mène pas sur le long terme vers une dégradation de la biodiversité et de l’environnement. La technologie joue un rôle clé dans la recherche de solutions économiques et écologiques afin de protéger la santé publique. La législation joue également son rôle, mais il est rassurant de voir que beaucoup se fait sur la base du volontariat ; le développement de solutions durables sur le long terme tout en protégeant la planète.
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