Taches, fissures, trous dans les murs, constituent les symptômes annonciateurs de la présence de termites au sein de votre logement.
Malheureusement un traitement tardif de cette problématique peut conduire, dans le pire des scénarios, à l’effondrement de vos fondations. Autopsie d’un fléau qui peut vous conduire de la maison de vos rêves à celle de vos cauchemars.
Un insecte qui gagne du terrain à vitesse grand V
En juin 2017, Le Monde a publié un article sur l’augmentation du nombre de nuisibles en France, causée entre autre par le réchauffement climatique ou encore par la multiplication des zones vertes en ville. Le termite, qui ne déroge pas à ce constat, a vu son territoire s’étendre au fil des années. Avec 700 communes nouvellement infestées en 10 ans, il fait partie de ces nuisibles, au même titre que le frelon asiatique, qui ne cesse de progresser sur le territoire français. Malheureusement, cela n’est pas une bonne nouvelle pour nos maisons ou nos bâtiments car la nourriture principale de cet insecte est la cellulose, substance surtout présente dans le bois.
Le bois principal source d’infestation des termites
Cela n’est pas une nouveauté, les termites raffolent de la cellulose, substance très présente dans le bois. Couplé à un endroit humide, ce lieu en fera une résidence parfaite pour l’installation de ce nuisible. Mais avant de s’installer, Il est important de savoir comment les termites arrivent jusqu’à chez nous. Présentation des 3 méthodes :
- L’essaimage : au même titre que les fourmis, un termite adulte sexué mâle ou femelle, peut voler. Il profite de la période d’avril/mai où la température remonte pour trouver de nouveaux territoires avec l’objectif de construire de nouvelles termitières. Toutefois cette méthode reste dangereuse car il rencontre des prédateurs sur le passage.
- Le marcottage : cette méthode appelée aussi bouturage, est pratiquée par les termites ouvriers. Elle consiste à creuser des galeries souterraines dans le but de rejoindre des lieux ciblés tels qu’un arbre ou une maison. Cette méthode est surtout utilisée lorsque l’essaimage n’est pas possible.
- Le transport par l’homme : cette source d’infestation est due aux transports de matériaux contenant de la cellulose. Etant la source principale de nourriture des termites et donc de résidence, il n’est pas surprenant de voir du bois contaminé arrivé chez vous. Malheureusement à l’heure actuelle, cette source d’infestation reste la plus importante comparée aux deux autres.
La prévention comme solution efficace
Si nous devions comparer cet insecte à une citation, la phrase « mieux vaut prévenir que guérir » serait la plus adaptée. En effet, n’importe quel spécialiste vous conseillera d’utiliser des solutions préventives telles qu’un diagnostic afin de vérifier qu’aucun termite n’est présent à proximité de votre logement ou dans ces fondations. Car une fois que le termite est installé dans vos fondations, il faut intervenir rapidement afin d’empêcher la propagation de celui-ci. Si vous n’intervenez pas, il va continuer à se reproduire et risquer l’effondrement de votre maison à long terme. A titre d’information, un traitement termite coûte en moyenne entre 1500 à 3000€ pour une surface de 120m² (Source CTBA + – infographie Termites Avril 2016). Comparé à un diagnostic, qui peut être fait gratuitement par certaines entreprises, le choix peut être simple à faire. La solution de barriere chimique anti termites est aussi à envisager.
#BonaSavoir, les labels CTBA+ et CTBP+ sont les deux labels qu’un particulier doit prendre en compte lorsqu’il choisit une entreprise de traitement du bois.
Que dit la loi sur cette problématique
La loi n° 99-471 du 8 juin 1999 a été votée pour protéger les futurs acquéreurs de biens immobiliers, contre les insectes xylophages, dont fait partie le termite. Dans celle-ci, deux choses importantes sont à retenir. La première oblige les propriétaires, syndics de copropriété ou encore occupants d’un bâtiment, à déclarer à la mairie la présence de termite sur son sol en cas d’infestation. L’absence de déclaration peut conduire à une amende de 450€ (décret Juillet 2000). La deuxième chose concerne la vente d’un bien immobilier situé dans une ville impacté par un arrêté. Le propriétaire qui souhaite vendre son bien devra fournir un document appelé « état parasitaire » datant de moins de 6 mois qui attestent la non-présence d’insectes xylophages au sein de son logement.
#BonaSavoir, pour réaliser cet état parasitaire, il faut que l’entreprise soit référencée par le COFRAC (Comité français d’accréditation). Vous retrouverez sur leur site toutes les entreprises réalisant les différents diagnostics obligatoires pour la vente d’un bien immobilier.
Vous pensez que vous pourriez avoir des termites chez vous ? Prenez contact avec Rentokil dès aujourd’hui pour un diagnostic termites !
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